Le Ristorante Favaro va disparaître :
Renato Favaro veut plus de simplicité

12 jul. 2018

Dans sa maison cossue de la rue des Remparts, le chef est en jeans avec sa veste de cuisinier. Souriant, il lance en riant «Je prends ma retraite!» avant de se raviser et d'expliquer son envie d'un retour aux sources. Après 29 ans à la tête du Ristorante Favaro, le chef italien, 16/20 au Gault&Millau et Chef de l'Année 2012, veut revenir à une cuisine plus simple et va ouvrir « Cômo restaurant », à la même adresse, à l'automne prochain. Le Ristorante Favaro fermera ses portes mi-septembre.

Dans son établissement de la rue des Remparts, Renato l'Italien a les larmes aux yeux. « Ceux qui me connaissent savent que je suis émotif », se justifie-t-il. « C'était une superbe aventure, que du bonheur, je ne regrette rien ». Il écrase une larme devant une photo de famille prise dans son enfance en Italie, dans la région du Lac de Côme. C'est ce qui va inspirer son virage culinaire à la rentrée : une cuisine moins travaillée, la même qualité de produit que celle qu'il travaille actuellement. Au fil de la présentation, des photos sont projetées : des images de son enfance, ou faites récemment par son complice Mickaël Williquet lors d'un séjour dans la région de Côme. Elles composeront la décoration du nouveau restaurant, dont le cadre n'aura plus rien à voir avec l'actuel.

Côté cuisine, on y retrouve le perfectionnisme du chef italien. De la bruschetta au minestrone, ou encore les lasagnes, la saltimbocca de veau. « Il y aura une carte de suggestions en plus de la carte fixe, mais pas de plat du jour , c'est une expression que je n'aime pas, on ne sait jamais de quel jour ou de quelle année on parle ! » Des desserts maison et de saison complètent la carte : tarte du jour, panna cotta ou même un bon fruit de saison, tout simplement. Le tout pour un prix moyen à la carte (entrée, plat et dessert) qui tourne autour de 50 euros.

A 56 ans, Renato Favaro pense à sa retraite. Du moins c'est ce qu'il dit. Il parle surtout de son fils, son petit Theodore Maxwell, âgé de 6 mois, avec lequel il veut passer du temps. Ce restaurant serait une façon de décompresser un peu avant de « laisser la place aux jeunes ». Dans la foulée, il annonce qu'il s'apprête à signer un contrat de consulting, qu'il conserve sa fonction de président d'Euro-Toques Luxembourg tant que ses membres lui font confiance, et qu'il lui est important de transmettre son expérience aux jeunes cuisiniers. 

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